Du collège des Maharadjahs à l’école du cirque : des formations d’excellence 2×60′

Synopsis

La sélection y est redoutable et l’on vient parfois du bout du monde pour y entrer… Les écoles d’excellence forment leurs élèves pour qu’ils deviennent les meilleurs, chacun dans leur domaine. Ingénieurs à l’école militaire de « Polytechnique ». Diplomates au « Mayo », le luxueux collège des maharadjas, en Inde. Sommelier de haut vol à la « Kedge wine school ». Ou artiste de cirque à « l’école nationale de Montréal »… Chacune de ces formations exige beaucoup de sacrifices… Pour faire partie de l’élite, il ne suffit pas d’être bon, il faut être le meilleur

Lise, 21 ans, originaire de la Rochelle, vient d’intégrer « Polytechnique », la plus réputée des écoles françaises d’ingénieurs. La plus sélective aussi : 500 reçus pour 5000 candidats : “ Polytechnique, pour moi, ce n’était accessible que pour les autres, les gens issus de grands lycées, de grandes prépas. Je n’avais pas d’exemple, ni dans ma famille, ni dans mes amis, ni dans mon entourage de gens qui avaient intégré cette école.” La jeune femme est l’une des rares de sa promotion qui ne soit pas passée par le concours classique après une classe préparatoire, mais par le concours universitaire, légèrement différent. Elle craint de ne pas avoir le niveau pour réussir sa première année, en particulier en mathématiques. Et elle espère participer au défilé du 14 juillet, sur les Champs Élysées. Mais, là aussi, la sélection est drastique : seul un élève sur deux aura cette chance.

En Inde, Max, 9 ans, est interne au « Mayo », le plus prestigieux des collèges indiens, que l’on surnomme « l’école des Maharadjas ». Loin de sa famille, le garçon doit faire preuve de discipline, apprend déjà la géopolitique et l’art d’ajuster le turban des grandes occasions « Nous sommes comme les animaux sauvages, qui s’adaptent à leur habitat. Nous aussi nous nous adaptons…» Aayan et Aarav, 17 ans, terminent leurs 12 années d’études. L’un est major de promotion, l’autre Capitaine de cricket. Mais pour intégrer la meilleure université du pays, il doivent réussir leur baccalauréat avec mention très bien et félicitations du jury : « il va falloir réviser tous les jours et toutes les nuits, et tout se joue parfois sur une seule question. »

A Paris, Chloé, 23 ans, a décroché une formation unique au monde : un Master de management en « vin et hôtellerie ». Les élèves de Kedge Wine School se destinent à de grandes carrières internationales. Chloé rêve de devenir sommelière en Asie : “J’adore voyager. Je me suis toujours dit que je voulais travailler dans un milieu qui représentait vraiment la France“. Mais pour cela, elle va devoir apprendre à diriger des équipes pas toujours organisées et à triompher des épreuves de dégustation à l’aveugle. Chaque année, des élèves trébuchent…

Au Canada, Léonard et Nathan, 22 ans, étudient depuis 3 ans à l’École Nationale de Cirque de Montréal. Ce sont des acrobates en planche coréenne, l’une des disciplines les plus dangereuses qui soit : chacun leur tour, ils s’envolent, des deux côtés de cette planche à bascule, à plus de 5 m de hauteur, sans filet pour les rattraper. En dernière année, ils doivent élaborer un numéro avec une vingtaine de figures périlleuses pour taper dans l’œil des recruteurs des plus grandes compagnies de cirque au monde. Pour se démarquer, ils vont prendre des risques : sauter dos à dos. Du jamais vu dans la discipline. « C’est un peu comme sauter les yeux bandés. Faut pas se louper quoi… »

Equipe du film

Un reportage d’Aline Hoorpah et Elodie Tinel
Image : Mathieu Huou, Aline Hoorpah, Ines Sabatier, Mickael Collas, Pierre Duyckaerts, Julien Ferrat et Nicolas Bellemon
Montage : Clément Taupin et Alexandre Adam
Mixage son : Jean-Baptiste Moreira
Etalonnage : Pascal Torbey
Productrice : Sidonie Huart
Rédactrice en chef : Dorothée Cochard
Directrice de production : Sonia Bouattour
Directrice de post-production : Sandra Carpentier
Assistant de production : Nicolas Wallet

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